Adrien Sassier
Compositeur et Orchestrateur
Adrien Sassier
Compositeur et Orchestrateur
░ Aussi bien nourri du symphonisme XXème et XXIème siècle que de l’éclectisme de la musique de film, il honore des commandes aussi bien pour l’image que le concert.
Il a déjà eu l’occasion de travailler sur une série (Le Monde de Bobby) des courts-métrages (MAT), un spectacle de danse (Les Épines de la Rose) ainsi qu’à destination d’ensembles (Ékheyía) et de groupes vocaux (Méridianu).
Vous pouvez le retrouver sur la chaîne YouTube d’analyse de musique de film Point de Synchro, mais également sur la webradio La Grande Evasion (période Hubert Charrier).
▒ Extraits
Démarrage en « burn-out » [ens. de jazz](2024)
Le Monde de Bobby [orchestre](2020)
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant… [piano](2023)
Une seule femme endormie [soprano légère et électronique](2019)
Le Pays Perdu [ensemble de cuivres](2019)
J’ai toujours su, qu’un jour, je mourrai écrasée par un frigo tombé du ciel [ens. de bossa nova](2023)
Trail of Light (I) [percussions tribales et orchestre](2024)
Trail of Light (III) [choeurs et orchestre](2024)
Voyage au delà des cimes [orchestre à plectres](2018)
L’Opium du Pauvre [électronique]
▒ Extraits
Démarrage en « burn-out »
[ensemble de jazz](2024)
Le Monde de Bobby (Renaissance)
[grand orchestre](2020)
Le Pays Perdu (Prologue & I. L’aube)
[ensemble de cuivres](2019)
Une seule femme endormie
[soprano légère et électronique](2019)
Voyage au-delà des cimes
[ensemble à plectres](2018)
Trail of Light (I)
[percussions tribales et orchestre](2024)
Trail of Light (III)
[percussions tribales et orchestre](2024)
L’Opium du pauvre
[electronique](2022)
Le Monde de Bobby
(sept. 2020, 63’30’’), bande-originale pour une série de Coline Pagoda [orchestre, électronique et guitares électriques].
Réalisée par Coline Pagoda, cette mini-série de 7×20 min traite du rapport à l’enfance et l’imaginaire d’enfants, adolescents, jeunes adultes et parents embarqué dans une aventure mêlant ordinaire et extraordinaire. A l’origine, une surprise d’anniversaire pour une amie fêtant sa 13ème année s’éloigne du plan établi et engendre des conséquences inattendues sur l’entourage des deux amis… et sur eux-mêmes.
Dans cette série, tout l’objectif de la musique est de raconter ce que l’image ne dit pas, et de déployer ce qu’elle murmure : une magie de l’instant et des relations. Les teintes orchestrales se veulent lumineuses et oniriques ou encore nocturnes et teintée d’une douce mélancolie. Très narrative, la musique est ici assumée comme un personnage à part entière, un liant empathique entre des enfants perdus ne demandant qu’à se retrouver. La conscience musicale de Coline lui a permis d’anticiper dès la phase d’écriture et de tournage les interventions musico-sonores, qu’il ne me restait plus qu’à traduire pour concrétiser sa vision artistique pleine de rêves et de tendresse. Assurément un projet inoubliable !
Le Pays Perdu
(nov. 2019), pour trombone ténor soliste, 5 trombones ténors, 1 trombone basse et 1 tuba (18’40’’). Commandée par Félix Pereira (tromboniste), et dédiée à ce dernier. Création à venir.
Commandé par Félix Pereira, alors tromboniste en Master au CNSM de Lyon dans la classe de Michel Becker, ce concerto pour trombone requière un effectif peu courant : en plus du ténor soliste, 5 autres trombones ténors, 1 trombone basse et 1 Tuba ! L’occasion en une vingtaine de minutes de dépeindre un univers d’heroic-fantasy en un prologue et 7 tableaux, d’une nuit étoilée à une autre. Une grande aventure aussi bien qu’un chemin intérieur caractérisera chaque tableau, ayant chacun à cœur d’explorer une grand nombre de possibilités timbriques et harmoniques d’un pareil ensemble de cuivres (notamment avec leurs sourdines). L’héritage de John Williams, Richard Strauss ou encore Jean-Louis Florentz s’y ressent particulièrement.
Une seule femme endormie
(avr. 2019), pour soprano et électronique (6’15’’). Dédiée à Raphaële Kennedy. Création : Raphaële Kennedy, au GMEM le 17 juin 2019.
Adapté du poème de Pierre-Jean Jouve, cette pièce pour voix et électronique fut un premier travail électroacoustique sur la transformation de timbres organiques (de la plénitude vers l’étrangeté, le manque et l’illusion. La forme imposée par le texte offre une structure claire, une évolution vers des textures troublées et mouvantes, allant progressivement du rêve à une réalité plus amère, voire à des limbes abstraites.
La voix pure de soprano légère, magnifiquement interprétée ici par Raphaële Kennedy, charme aussi bien qu’elle attriste par ses lignes mélodiques sinueuses et son intensité permanente, et incarne par son caractère soliste l’une des très nombreuses lectures possibles du texte.
Voyage au-delà des cimes
(jan. 2019), pour orchestre à plectres (5’22’’). Dédié à Vincent Beer-Demander et son orchestre. Création le 24 juin 2019.
Dédié à l’ensemble à plectres de l’Académie de Mandolines et du CnRR de Marseille dirigé par Vincent Beer-Demander, cette pièce est une fable sur l’amitié – celle que je voue justement à la plupart des membres de l’orchestre – prenant la forme d’un éclairage progressif, partant d’un sieste à l’ombre des arbres à une tempête jusqu’à l’envol au-delà des cimes.
D’esthétique post-romantique, la pièce souhaite mettre en valeur la chaleur crépitante de tout un orchestre de mandolines et mandoles (large et généreux, mais tout aussi léger et brillant dans l’aigu), enrobé des arpèges de guitares et de la contrebasse qui assoit et donne du ventre à un orchestre qui s’anime peu à peu.